Le Scribe

Traduction de l'article du Druchii Monthly de Janvier 2003, le Scribe (page 3)



Le petit homme grisonnant tenait dans ses doigts douloureux la lettre qu’il venait tout juste d’écrire. Trébuchant jusqu’à la petite fenêtre, il respira d’air marin et regarda sur la mer, à travers les rues et le port plongés dans la nuit. Un navire solitaire arrivait vers le port, les dockers criant des vulgarités qui se mélangeaient aux appels des prostituées, pour former un bruit extrêmement déplaisant. Il était dégoûté des humains, de Marienburg, ce taudis révoltant, plein de paysans crasseux et de marchands obèses.

Il n’était pas l’un d’eux, non, alors qu’il ressemblait à un faible et fragile vieil homme, il poursuivait un but bien plus grand, pour un peuple plus grand. Les servants de Khaine, les Druchii, étaient son vrai peuple. Mince, élégants et gracieux, ils possédaient une beauté mystérieuse que sa race ne pourrait jamais égaler. Le petit vieil homme soupira profondément, son souffle créant un petit nuage qui se dissipa bientôt. Par le Roi-Sorcier, que la nuit était froide ! Il chancela, et alla s’habiller de vêtements plus chauds avant le départ.

Le scribe finit de s’habiller et retourna à sa table pour achever sa lettre, qui était pleine de ce que les imbéciles qualifieraient de textes dangereux. Il avait passé chaque année depuis son départ de l’armée à collecter de plus en plus d’informations sur les Druchii et sur Khaine, sa dernière action ayant été le sauvetage de tous les tomes de la librairie de la cité en rapport avec son précieux sujet, avant qu’ils ne soient brûlés par les hommes du grand Théogoniste.

L’homme finit la lettre et la scella avec de la cire rouge coulant de la bougie qui éclairait la salle. Il souffla la chandelle et marcha jusqu'à la fenêtre. Le bateau avait déchargé sa cargaison humaine, qui se mélangeait maintenant dans les rues et se dirigeait vers les tavernes, tous cachant leurs grands et fins visages sous des manteaux noirs. Le petit homme frissonna de peur et d’anticipation, et quitta la chambre. Il couru aux docks en traversant la taverne et les rues aussi vite que le lui permettait sa jambe blessée.

Cette nuit, Edgar Holfmann, cultiste de Khaine, allait rencontrer son premier elfe noir ...

La suite, de Mars 2003.



Il supposa naturellement que son visiteur était capable de parler sa langue. Il pouvait bien sur parler couramment la langue froide et pointue des elfes de Naggaroth, mais il y avait toujours un risque qu’il fasse une erreur avec une lettre ou un mot de ce langage complexe et civilisé.

« Thalui ». Dit Edgar en s’approchant de l’elfe noir. C’était le mot choisit pour prouver qui il était, qu’il n’était pas un étranger venu mendier. Thalui – sang, pour quelle raison le Druchii avait choisit ce mot était un mystère, bien qu’il n’ait pas beaucoup préoccupé le scribe.

« Du sang pour la coupe de Khaine. » Répondit le Druchii dans la langue des humains.

« Venez, vous devez avoir froid. Laissez moi vous donner un vêtement chaud, et allons discuter en priver … des affaires. » Edgar avait chuchoté, essayant avec difficulté de chasser toute présence de peur de sa voix frêle.

« La Terre du Grand Froid n’est pas si différente que cela. » Répondit simplement l’elfe. Il ne donnerait aucune information facilement, qu’il vienne au chaud ou pas. Edgar bredouilla inconfortablement. Que fallait-il faire ?

« Je voudrais aller à l’intérieur, pour l’instant au moins. » Edgar s’était décidé à répondre. Le Druchii semblait satisfait et suivit le vieil humain, le Keigh-Mon, dans sa petite maison.

C’était un test, réalisa plus tard Edgar, pour voir si il était ou non fort, non pas dans son corps, mais dans son esprit !

Hummm, j'aime bien l'histoire, elle est original, culte de Khaine secret, elfe noir quivient rendre visite. Interessant...

L'histoire continue jusqu'au noméros combien ?

J'en sais rien, j'ai pas été jusqu'au bout.
Mais je pense qu'il y en a beaucoup ...
Je vais vérifier ça.