Enclaves Elfiques - Ulthuan vs Naggaroth
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Enclaves Elfiques - Ulthuan vs Naggaroth

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 [Participations] Concours de récits

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Arthamir
Elindar
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Elindar
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MessageSujet: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyMar 15 Mar 2011 - 15:01

Vous pouvez poster vos participations ici [Participations] Concours de récits 43681 (promis j'en fait une moi aussi).

Ps: que les participations ici, les réactions (et autres) c'est sur ce sujet!


Dernière édition par Elindar le Lun 21 Mar 2011 - 0:50, édité 1 fois
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Arthamir
Servant de la Flamme
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyDim 20 Mar 2011 - 16:46

Voici l'humble participation d'une paires de jeunes oreilles.

Le Grimoire



_Je l’ai trouvé ! fit Landorf triomphalement.

Souriant pour lui-même, le jeune homme exposa le vieux grimoire à la lumière.

_Journal d’Albrecht von Thofen… Grand père, je t’ai trouvé !

Rapidement, il s’assit et contempla le livre.

C’était un assez gros ouvrage, poussiéreux, certains feuillets se détachant déjà de la reliure de cuir, bref, l’archétype du morceau de bibliothèque qui n’a pas vu un rayon de soleil depuis bien longtemps.

Landorf von Thofen était quant à lui un bouillant jeune homme de 20 ans, fidèle à l’empereur et à Sigmar, et dont la principale occupation était de fouiner dans les vieilles armoires telles
que celle-ci. De toute façon, orphelin de parents riches, il n’avait pas à se battre pour survivre. Riche ? Oh oui, puisque lesdits parents étaient touts deux des sorcier du collège doré. Mais ce n’était pas de ses parents dont il se préoccupait.

Sa véritable passion, c’était tout ce qui concernait les elfes. Ô elfes ! Il n’en avait jamais vu qu’un : un simple marchand qui semblait demi dieu au milieu des plus grand guerriers de l’empire. Et il tenait là un document de première importance.

Albrecht von Thofen n’était autre que son grand père, et au passage le plus grand sorcier lumineux de son temps, notamment l'inventeur du fameux tracto pelle. Ainsi que l’un des disciples du grand Teclis, le seigneur mage des elfes d’outre-mer.

Depuis 3 ans il cherchait ce livre. Que de précieux renseignement, que d’épopées elfiques en perspective !

Au hasard, Landorf ouvrit délicatement le grimoire. Un peu de sable s’en échappa. Lissant ses moustaches d’une main, il entreprit de lire l’écriture serrée, presque illisible de son aïeul.



« An 2332 de l’ère de Sigmar. 17ème jour de la lune de Middenheim.



« J’ai enfin découvert le document. Le pauvre antiquaire de Nuln n’avait pas l’air d’avoir compris l’importance de ce morceau de papier brûlé, tout elfique qu’il était. Le texte tenait en quelques lignes à peine. Je joins à la traduction le parchemin collé peu après:



«___________________________________crise financière. Maudits traîtres ! Alneri a pou…

_______________________________________________chii. Le combat s’est prolongé su…

__________________________________________________Nous nous préparons à tuer p…

_____________________________________________________________________mort…



« Mais là n’est pas le plus intéressant. Je suis parvenu à achever le rituel d’Encrasius, celui qui permet de distinguer les circonstances du moment d'écriture . C’est magnifique. Ces grands guerriers se livrant un combat apocalyptique, ces enchantement que nul homme ne pourrait contrôler… fabuleux.



Landorf sourit à nouveau. De suite la bonne page ! Par Ulric !

Il se mit à observer le fameux parchemin.

Et si… ?

Il frôla le parchemin et fut jeté hors de tout.

***




_ En avant Serlan ! Envoyer moi vos foutus serres d’aigles !

_Oui seigneur ! Ces Druchiis payeront nos morts avec du sang !

Les Asurs se tenaient là, sur le Vent des Annuliis, un redoutable vaisseau de ligne de la flotte de Lothern. Autour d’eux, les elfes noirs s’élançaient en masse, tels des chiens sur un lion blessé. Depuis 2 jours, le combat se prolongeait, et le navire n’avait pour l’instant survécu que grâce aux barrières magiques de l’archimage Alneri.

Elindar (pur esprit de lèchebottesisme) se jeta de coté. Le trait n’était pas passé loin.

_Virez à gauche. Vite !

Une ombre passa sur le visage du noble.

_Attention à la galère de droite !

C’était trop tard. L’ennemi s’élança sur le pont.

_Seigneur ! Ils… ils nous abordent !

Le cri du garde maritime fut arrêté par la lance noire qui lui déchira la gorge.

_Pour la Flamme ! Tuez les tous ! rugit le prince en dégainant Croc de lune, la lame que lui avait offert l’Aesanar du pays des ombres.

Et il la plongea dans le premier Druchii venu.

Une langue de feu siffla à son oreille. Alneri lui fit un coup d’œil entendu. Le mage était rentré dans la bataille.

_Vous croyez sincèrement que vous ferez mieux que le Knurlnien ?

_Qu’il aille au diable, lui et son nom de … (Seul le prince –celui de l’histoire- est a accusé en cas de contestation. L’auteur se décharge de toutes responsabilités sur le sujet)

Elindar se jeta à nouveau au milieu de ses ennemis, tuant et massacrant au nom des dieux elfiques. Le premier Druchii vit son cœur transpercé, le second sa tète arraché, le troisième fut assommé par la poignée de l’épée.

Soudain, sa lame lui sauta des mains. Un grand elfe se tenait devant lui, un seigneur d’après l’ornementation de son armure. En poussant un cri de triomphe et de plaisir, le dynaste fit un large moulinet avec son draïch. Désarmé, l’Asur se jeta en arrière. De sa main, il saisit le premier objet qui trainait par là. Une cuillère encore pleine de gorgonzola.

Comment se trouvait-elle là ? Nul ne devrait jamais le savoir.

Elindar para maladroitement l’arme de son adversaire, mais réussit son coup. Ahuri, l’elfe noir ne vit pas venir la lame que le prince avait repris, et qui, mordant dans les plaques de son armure, déchira son côté. Hurlant de douleur, il sauta en arrière. Mais à peine eut il fait ce mouvement que Croc de lune le terrassa définitivement.

Elindar releva la tête. Le vaisseau avait vaincu les druchii, mais il était désormais en flamme.

_Alneri ? fit il. Le bouclier…

L’archimage ne répondit pas. Il était planté par un draïch sur le mât principal.

Le prince contempla le navire. Le feu dévorait tout.

_Non, pas maintenant !

Fébrilement, il nota quelques mots sur un parchemin qu’il sortit d’un étui en ithilmar. Puis il fit jouer le fermail d’acier et remit le parchemin en place.

C’est alors qu’il sentit la douleur de la flamme déchirant son bras. Puisant dans ses dernières forces, il balança le message par-dessus bord.

Son corps s’affaissa sous la chaleur. Il allait mourir.

***




Landorf reprit haleine. Dès que son regard rencontra à nouveau le grimoire, il se précipita pour le ranger.

_Qu’est ce qui m’est arrivé ?

Seul le silence lui répondit.

_Nous nous vengerons… Mais ! Qu'est-ce que je dis encore !

Le jeune homme jura qu’il n’abuserait plus de poularde à l’hydromel

[Elindar] +15 points pour le nom de l'elfe, et +5 pour le rôle accordé à celui qui a un nom de merde! [Participations] Concours de récits 563663


Dernière édition par Arthamir le Dim 3 Avr 2011 - 20:57, édité 1 fois
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Dalakh
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyMar 29 Mar 2011 - 12:32

Voici mon humble participation. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai pris à l'écrire.

L’Epopée du Génie

Ostland, An 2275 du calendrier impérial, au cœur d’une sombre forêt du Très Saint Empire de Sigmar,

A l’extérieur du relais fortifié, la nuit était tombée, secondée par l’orage qui agitait les pins noirs et faisait gémir l’imposante bâtisse. A l’intérieur, les fiers ostlanders se retrouvaient enfin pour échanger un peu de joie d’amitié au milieu du quotidien éreintant, discutant des troupeaux trop souvent attaqués par les bêtes des bois et des champs qui donnaient bien trop peu pour que l’hiver prochain ne soit pas marqué par la famine.
Au milieu de la nuit, la lourde porte de chêne du relais s’ouvrit dans un grand fracas, poussée par le vent mugissant. Il ne semblait y avoir que les ténèbres au-dehors mais un éclair révéla alors un étranger, vêtu d’un long manteau dont la capuche masquait les traits, se tenant dans l’encadrement. Ce dernier entra d’un pas lent dans l’auberge, sous les regards peu amènes et méfiants d’ostlanders quelque peu éméchés. Il ferma la porte et, dans le silence de mort qui s’ensuivit, alla s’asseoir à une table occupée par deux hommes au fond de la taverne bondée. Alors que des murmures s’élevaient de toute la salle, l’un des deux compagnons de tablée de l’intrus entreprit de lui souhaiter la bienvenue avec toute l’ouverture d’esprit qui fit la renommée des paysans ostlander.
-Alors, gros sac à merde, qu’est-ce-qui t’pousse à venir nous polluer la vue avec ta sale gueule de rat ? T’veux qu’on t’arrange ta face pour que t’ai plus à t’cacher, hein Fried’ ?
-Ouais, on va t’refaire l’portrait, face de porc, répondit l’intéressé, obéissant manifestement à une coutume locale.
L’inconnu releva alors la tête en abaissant sa capuche, dévoilant ses yeux d’un bleu aérien – puits insondables de sagesse – et ses cheveux argentés cascadant sur ses épaules puis se leva pour prendre la parole d’une voix puissante et magnifiquement modulée qui emplit parfaitement la pièce.
-T’as vu ta gueule de dégénéré, gros plouc d’ostlander ? J’tais d’jà vieux qu’ta pute de mère chialait encore dans ses langes et j’vais pas m’laisser emmerder par un bouseux d’ton genre alors boucle-là crétin !
Les deux compères étaient désormais littéralement tombés le cul dans la bière, rendus muets par l’enthousiasme de leur hôte à suivre leurs traditions, les yeux pétillants d’émerveillement – à moins qu’il ne s’agisse des projections salivaires du vieillard. Ce dernier se lança alors dans un plaidoyer enflammé, au nom de la Sagesse et du Savoir bafoués, s’adressant à toute l’assistance qui le dévorait du regard, captivée – bien qu’un œil non exercé eut pu croire qu’il s’agissait là d’animosité.
-C’est comme ça qu’vous traitez la sagesse des anciens dans vot’ cambrousse d’pouilleux ? D’mon temps…
-Et v’là qu’ça r’commenc…
-Ta gueule ! D’mon temps on respectait l’savoir ârpeus..âpram…euh dur’ment acquis du vieux conteur Güdriech. Et pis on la bouclait quand y parlait.
-C’est qui l’vieux con Törgüdrich ? s’informa quelqu’un dans la salle.
- *SBAAFF*, lui répondit la main de son voisin.
Attirés par la perspective d’écouter un des légendaires conteurs de l’Empire plutôt que les conneries de leurs camarades de beuverie d’infortune, les susceptibles fiers ostlanders ravalèrent leurs crachats orgueils.
Un pochtron homme s’avança alors parmi ses pairs, non qu’il soit particulièrement sobre charismatique mais il semblait mieux tenir la "pression" que les autres.
-S’cuse nous vieux conteur euh…machin. Les temps sont durs et les hommes fatigués, les champs sont vides et les bêtes maigres mais on s’rait très honorés qu’tu reste avec nous c’te nuit pour nous faire partager ta sagesse.
Le vieil homme saisit alors un tabouret, une poularde et une pinte de bière qui passaient par là et s’assit cérémonieusement.
-Salop’rie d’lumbago. Hum…Ce soir, mes amis, je vais vous conter l’histoire merveilleuse de Leonardo di Miragliano, le créateur fabuleux qui laissa à notre glorieux Empire les puissants Tanks à Vapeur, ces incroyables géants de métal…
*STOP*

Plutôt que de vous infliger le récit affligeant et abracadabrantesque d’un vieux clodo puant et mythomane et de son auditoire d’attardés alcooliques perdus au fond de leur patelin de bouseux, je me propose de vous conter la véritable histoire de Leonardo di Miragliano.

Leonardo di Miragliano alias Leonardo Marcelo naquit en 1917, sur Terre, à Florence, en Italie. N’ayant malheureusement put participer aux festivités de La Seconde Guerre Mondiale à cause de son pied-bot, il participa cependant à la Reconstruction, beaucoup moins select’.
C’est donc en 1954 à l’âge de 37 ans que nous retrouvons notre glorieux Héro. Conducteur d’un tracto-pelle, engin récemment importé par les américains, notre bedonnant Leo’ était la fierté d’un pot de cendre de feu sa douce mère. Il affectionnait particulièrement sa barbe fournie, en contrepoint avec son crâne luisant constamment de sueur, et rêvait jours et nuits de rejoindre le prestigieux CDBF, le Club Des Barbus Formidables – le président était un certain Jésus dont sa mère lui avait longuement parlé avant de se jeter du haut du clocher du coin, conformément aux conseils avisés du curé, du coin, lui aussi.
C’est après une éreintante journée passée assise sur son postérieur adipeux que notre pachydermique Rital rencontra finalement son destin, sous la forme d’un fenouil. C’est en préparant un fenouil au gorgonzola que, par un procédé chimique et culinaire difficilement descriptible en termes simples, notre luisant Aspirant – semblable à Prométhée soustrayant le feu aux Dieux immortels pour le bien des hommes en le cachant dans le cœur d’un fenouil (authentique) – enflamma le légume et fut soustrait par le Fenouil Ardent à ce monde pour le profit d’un autre (un peu moins authentique).

*
* .. *

Notre ingénieux Voyageur atterrit au beau milieu d’une place miteuse, sur le monde de Warhammer, en Tilée interrompant malencontreusement une bien belle fête. Une bande de pieux et respectables sigmarites étaient en train de faire des grillades en plein air en compagnie d’un fidèle de la Vieille Foi, pieux et respectable, lui aussi, qui d’ailleurs chantait, quoiqu’un peu fort et faux, pour mettre de l’ambiance.
-Ma qué ! Oune chaoteux ! Au bûché ! le salua l’organisateur.
-Oué, à mort li chaoteux ! lui enjoignit l’assistance, accueillante.
Levant les mains pour embrasser la foule qui se jetait manifestement dans ses bras, notre perspicace Arrivant fut fort déçu de les voir stopper brutalement leur course à moins de cinq mètres de lui.
-Rigardez ! Sa main ! Béni soit Sigmar qui nous envoi son Elu. Quel est ton nom, héraut di Sigmar ?
-Euh, Leonardo. Vous avez des gencives de porc ? J’ai faim.
-Soit béni, Leonardo di Miragliano, fils aimé de Sigmar !
Sa main droite portait en effet la marque de la brûlure du Fenouil Ardent à Deux Queues et il fut ainsi révéré et conduit au seigneur local. Ce généreux mécène partageait de nombreux points communs avec Leonardo : une barbe, un instinct de survie très limité, une chance insolente et un goût prononcé pour les gencives de porc.
Le QI moyen du grouillot de base local n’excédant jamais cinquante, notre Elu bien-portant ne tarda pas à se démarquer par son génie. En effet ses rêves de grandeur ne l’avaient pas quitté et il demanda à ses nouveaux amis fanatiques du barbecue et au seigneur de Miragliano de lui prêter un peu de thune pour réaliser son Destin. Quelques assassinats politiques et riches marchands accusés d’hérésie plus tard, notre ambitieuse Andouillette reçu enfin d’aide demandée. Fort de son expérience en matière de tracto-pelles et conscient du pouvoir de la vapeur (il possédait sur Terre une cocotte minute) le gros Lard pétillant Pachyderme se mit à l’œuvre. De son cerveau étriqué sortirent une série d’inventions toutes plus encombrantes et inutiles les unes que les autres – jusqu’à ce qu’on pense à coller un fût de canon dessus. Ainsi naquirent les élégants et raffinés Tanks à Vapeur de l’Empire.
Persuadé de la grandeur de ses accomplissements et assuré de faire partie du CDBF une fois mort (seuls les barbus morts sont formidables, on ne sait pas pourquoi - ndlr) notre adipeux Génie décida de se la couler douce sous le soleil de Tilée mais le destin en décida autrement. Par une belle matinée d’été, alors qu’il trainait sa masse à travers sa riche demeure située au sud de Miragliano, Leonardo tomba sur un fenouil ardent posé sur le rebord d’une fenêtre. Regrettant la présence réconfortante de son urne sa mère, il se saisit sans hésitation de la plante magique. Ainsi disparu Leonardo di Miragliano, inventeur de génie, visionnaire.

*
* .. *

-Mama ! C’est moi, appela-t-il aussitôt qu’il sentit le sol tangible sous ses pieds.
Il n’y avait rien autour de lui que l’obscurité pesante et alourdie de vapeurs narcotiques. Des cris sifflants et claquants dans une langue étrange résonnèrent aux oreilles de notre Anesthésié triomphal, entamant légèrement son entrain. Alors que ses yeux s’habituaient lentement à la pénombre il distingua dans les ombres plusieurs silhouettes qui se mouvaient avec une grâce surnaturelle. Il y eu le chuintement reconnaissable entre mille d’une lame sortant de son fourreau et une lumière tamisée éclaira la pièce finement meublée, décorées de sublimes tapis et tentures pourpres, écarlates et violacées, des êtres simplement endormis ou agonisants dans leurs fluides gisaient à même le sol, au milieu des bouteilles d’alcool. Autour de lui, l’humain pouvait admirer la beauté froide et sauvage de six Druchii, hommes et femmes confondus. Alors que la surprise et la colère faisaient place à un sourire cruel sur leurs visages parfaits, Leonardo commençait à comprendre de sens du mot peur.
Ses hurlements de douleur résonnèrent des semaines durant au-dessus des toits effilées de Karond Kar et ce n’est qu’au bout d’un mois entier de souffrances indicibles que celui qui est connu aujourd’hui encore par les Druchii sous le doux nom de Gros Porc fut jeté en pâture aux harpies, plus semblable à un quartier de viande salement amoché qu’à un quelconque être humain.
Tel est le destin tragique de Leonardo di Miragliano, conformément au proverbe : Le faible meurt pour que le fort domine.
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Knurlnien
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyJeu 31 Mar 2011 - 23:51

A mon tour avec un grand pan du bagkground de WHB. [Participations] Concours de récits Whistlin



Une affaire pas très claire


Un soleil hivernal se lève sur le port de Marienburg et déjà les dockers s’affairent à leur éreintante tâche. Dans les bas quartiers, les poivrots quittent les tavernes pour aller travailler ou se faire sermonner par leur femme. Mais, en remontant la citée, on arrive à des édifices plus élevés, on croise alors des gens bien vêtis et tout pomponnés. Nous sommes désormais dans le fief de Sieur Policipal, un riche
marchand de Tilée s’étant sédentarisé dans l’Empire et ayant fait fortune dans l’immobilier, particulièrement à Marienburg. Dans ces riches quartiers, un homme marche le col relevé pour se protéger du froid. De l’ombre de son chapeau, on distingue une fine moustache, fruits de plusieurs années d’entretient à en voir l’envergure et, tout à coup, un éclat illumine momentanément ce visage témoin du reflet de l’astre blafard dans le monocle de ce curieux personnage. Il bifurque soudain et entre dans un bâtiment portant l’enseigne « Milice Policipale ».
L’intérieur comporte une grande salle en pleine ébullition. Notre mystérieux inconnu a à peine le temps d’accrocher son pardessus au porte-manteau qu’un homme surgit de la masse grouillante et l’interpelle.
« - Ah, Lamberg te voilà ! Ya du pain sur la planche !»

*Arrêt sur image*
Et là, vous le reconnaissez. Lui avec cette indestructible moustache, cet intemporel pardessus beige, cet impérissable monocle et ces célèbres chaussettes « Sigmar c’est Bonnard ». C’est bien lui, l’inspecteur Arturus W. Lamberg ! Le meilleur investigateur que l’Empire est porté, le plus fin cerveau de tout le continent, celui qui a résolu l’Affaire du Collier, le Mystère de la couronne de Nagash…Notre idole à tous ! Aaaaah….[NdlR: soupir de satisfaction]
*Lecture*

«-Rognetuju ! Pas moyen d’être tranquille un lundi matin. Qu’est-ce qui s’est passé Herbert ?
- Un meurtre à la taverne de la « Coquette Poularde », répond l’intéressé en tendant un rapport à son interlocuteur.
- La « Coquette Poularde » ! Mais c’est pas dans les quartiers des docks ? Pourquoi m’envoie-t-on là-bas ?, s’étonne notre fin limier.
- C’est bien sur les docks, c’est un bar à ribaudes en fait. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé mais « on » nous a pressés d’enquêter dessus, révèle Herbert avec un regard vers le plafond évocateur.
- Une connaissance du patron aurait donc mal terminée…Et tu n’as personne d’autre à envoyer là-bas ?, propose-t-il.
- Tu sais bien que je l’aurais fait si c’était possible mais avec la crise financière qui se répercute depuis la Tilée…
- J’ai compris, ne va pas me rabattre en plus la conjoncture actuelle et tes lamentations sur la recrudescence, clôture Lamberg en reprenant son pardessus.
- Au fait, un planton et le légiste sont déjà sur place et vous attendent », s’écrit Herbert en replongeant dans l’activité du bâtiment.


*
* *

Lamberg arrive en vue de la taverne et trouve là le planton. Un type tout jeune, sûrement fraîchement recruté.
«- Alors mon gaillard, comment ça se présente ?, l’interpelle l’inspecteur.
- Trac…to…pelle…, lui répond-t-il énigmatiquement en claquant des dents.
- Que dis-tu ?, demande son interlocuteur interloqué.
- J’ai l’trac, il est tôt et on se les pèle, répond-t-il.
- Allons, faut pas se mettre dans cet état. Rentrons et tu prendras un p’tit remontant. »
Aussitôt la porte ouverte, Lamberg comprend le choix du planton d’attendre dehors : la taverne empeste le moisi et le vomi, le tout agrémenté par un relent de mauvaise bière.
« C’est en haut », indique le jeune homme en montrant un escalier délabré. Guidé jusqu’à l’une des chambre, l’inspecteur entre de découvre un homme élancé et de grande taille le visage enfoncé dans un oreiller. Ses habits amples et de bonne livrée indiquent un rang élevé contrastant avec le reste de la chambre tandis que les couleurs en appellent à un pratiquant de la Magie. Un homme râblé et portant des lunettes grosses comme des culs de bouteille est penché sur le cadavre.
«- Salut Roy, qu’en dis-tu ?, s’écrit notre protagoniste.
- Bonjour Art’, c’est très étrange, répond-t-il en passant lui aussi du coq à l’âne. Regarde, il semble avoir été poignardé avec une cuillère, mais ce qu’il a sous la tête… »
L’inspecteur remarque alors l’objet argenté sortant tout droit de l’omoplate gauche et se penche vers le visage du mort pour mieux voir dans quoi est affalé le visage. Et c’est alors que l’odeur parvient à ses narines lui intimant un mouvement de recul. Non, ce qu’il croyait être un oreiller ce serait donc…
« Du Gorgonzola, s’écrit triomphalement le légiste. Etouffé dans du gorgonzola, c’est assez inhabituel il faut dire, reprend-t-il avec un sourire.
- Pour le moins, acquiesce Lamberg, mais le type, de qui s’agit-il ?
- De Firmilio Nalthuri, un elfe qui enseigne au Collège de la Magie. Un ami du Sieur Policipal. Va donc savoir ce qu’il fait ici.»
- Je comprends mieux pourquoi on m’a envoyé maintenant. Où en est-on ?
- Fletcher a interrogé le patron et on a deux suspects dans la pièce à côté : un nain et un marchand de fromage qui a une échoppe dans le quartier.
- D’accord, je vais m’en occuper. »

Les deux témoins sont aussi antagonistes que possible : le marchand est un homme grand, maigre et à l’apparence raffinée tandis que le nain est petit, large et totalement hirsute comme en témoigne son ample barbe ébouriffée.
«- Et bien, messieurs, quels sont vos alibis : que faisiez-vous cette nuit ? », questionne l’investigateur.
Le nain, apparemment passablement énervé de son attente, lance dans sa voix gutturale :
« Knurlnien ! J’étais en bas en train de boire quelques chopines de ce breuvage immonde que l’aubergiste sert en appelant ça de la bière pour essayer d’oublier la conjoncture. J’ai perdu les trois-quarts du prix de mes pierres précieuses à cause de l’écroulement des cours en Tilée, cette foutu crise…
- Ca suffit, coupe l’inspecteur alors que l’être courtaud rumine encore dans sa barbe. Et vous le marchand, qu’avez-vous pour vous dédouaner ? »
Le commerçant se tord les mains et semble peiner à trouver ses mots avant de répondre :
«- Ma qué, et bien, vous voyé, yétais au match…vous savé, céloui des Raiders contré…les…All-Stars yé crois…
- Vous avez le ticket ?
- Eeeet…mais dans la bousculade d’après match, yé peur dé l’avouir égaré….
- Fletcher, fouillez donc ce suspect ! », s’écrit l’inspecteur visiblement peu crédule à ses balivernes.
Le milicien s’exécute et sort des poches du fromager un parchemin finement ouvragé et une petite fiole vide. En dépliant le parchemin, Lamberg découvre écrit harmonieusement :


Etude sur les applications de la magie à des fins alimentaires
Essai de Firmilio Nalthuri, 3° partie



J’ai aujourd’hui mis au point une formule permettant d’agir sur le lait similairement au processus de fermentation pour créer magiquement du fromage. Les différentes expérimentations m’amènent à me rapprocher du Gorgonzola et je parcours désormais l’Empire en vu de rencontrer des experts dans le but d’affiner ma formule.

En cette 2° décade de l’hiver, voici où j’en suis actuellement :


S’ensuit une liste de signes inconnus. Durant la lecture du parchemin, le marchand de fromages semble s’être liquéfié et a adopté une teinte verdâtre. Lamberg pose le parchemin sa lecture terminée puis ouvre le flacon est le renifle.
«- Diantre, ça pue. Roy, viens voir par ici ! »
Le légiste accoure à l’appel de sont nom.
- Qu’y a-t-il Art’ ?
- Sens-moi ça, tu connais ?, demande l’inspecteur en lui tendant le flacon.
- Huuuum, poudre de Mercedone, répond l’expert, un poison très puissant une fois ingurgité. Tu l’as trouvé où ?»
Avant qu’il ne puisse formuler toute réponse, le fromager s’évanouit et s’écroule sur le plancher.


*
* *


Une paupière s’ouvre, puis l’autre. Le regard est vague puis se fixe soudain sur l’inspecteur penché sur lui, terrifié.
«- Eh bien, mon jeune ami, il ne faut pas se mettre dans cet état. Tout va s’arranger, je vais d’ailleurs vous laisser vaquer à vos occupations, vous pouvez repartir. Je ferme les yeux pour cette fois. », termine-t-il avec un clin d’œil.
Les deux suspects quittent alors la pièce, l’un en maugréant, l’autre en tremblant comme une feuille sous le regard tranquille de l’inspecteur.
«- Alors, Art’ tu as trouvé ?, s’écrit Roy le visage illuminé.
- Oui, tu peux tout remballer, encore une affaire de résolue, répond l’inspecteur en
sortant sa pipe.
- Qui est donc le coupable mon ami, je n’y voie pas très clair personnellement.
- Mais personne voyons. Enfin, personne de vivant, dit le policier en allumant sa bouffarde.
- Je ne comprends toujours pas, réplique son ami perplexe.
- Et bien, je vais te reconstituer les faits dans ce cas. Notre Marmilio, était en train de perfectionner une formule magique pour créer du gorgonzola et parcourrait le pays dans le but de la rendre parfaite en rencontrant des experts fromagers. Hier soir, il arrive donc à Marienburg dans le but de voir notre commerçant. Celui-ci est émerveillé par le fromage et propose au magicien de lui en acheter. Le sorcier ravi, en créé une grosse quantité en prévision d’une bonne rente mais il se retrouve fort mari quand le marchant refuse de lui acheter son gorgonzola au prix proposé à cause de la chute des cours suite à la crise financière. Devant l’effroyable réalité, le mage sort penaud de chez le fromager et se retrouve ici en essayant d’oublier dans la bière que des mois de travail ont été réduit à néant par une
simple crise économique. Au comble du désespoir et totalement saoul, Garfilio quitte sa table en s’écroulant par terre puis monte dans la chambre sans se rendre compte qu’une cuillère traînant par terre s’est fichée dans son dos du fait de sa maladresse. Là, il décide d’en finir en s’étouffant dans son invention, signe de son génie, et nous le retrouvons ainsi le lendemain matin.
- Splendide très cher ! Mais comment expliquez-vous la peur inexpliquée du fromager.
- Oh, cet honnête homme craignait juste que le parchemin laissé par le mage ne soit considéré comme un vol, répond-t-il en tirant sur sa pipe.
- Et que faîtes-vous de la poudre de Mercedone ?
- Voyez-vous mon cher Roy, toute la difficulté du travail d’investigation est de faire attention à tous les détails et de les assembler dans le bon ordre tout en éclipsant les pièces inutiles. »


Et c'est avec ces justes paroles que s’achève encore une formidable enquête de l’inspecteur Lamberg. A bientôt ami lecteur pour de nouvelles aventures !
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptySam 2 Avr 2011 - 15:46

===La bataille du col des griffons===



Knurlnien regardait la plaine.
Devant lui, se dressait une immense armée de Druchii. Il s’exclama :

« Non d’une poularde, si on se débarrasse pas de ces Tite Elfes Noir là, on risque la crise économique! »

IL gratta sa moustache en attendant l’arrivé de ses armées, car cette fois ci, il avait insister pour partir en éclaireur. Et ils arrivèrent enfin. Devant…….rectification (c’et les Elfes Noirs qui sont devant lui) derrière lui, environ 5000 Elfes se tenaient droit.

« Mes frères, mes sœurs, si il en a, Ulthuan coure un grave danger, si nous ne les arrêtons pas, ils vont massacrer notre peuple à la cuillère! Il faut les empêcher! Si nous gagnons, j’offre une chaussette de Gorgonzola à tous les survivants ! En avant, pour Asuryan, pour Ulthuan ! Faute des Tracto-pelles de vos ennemis, moigner les ! Faite tourner les Elfes Noirs en ribaude. Chaaaaaaarger !

En un grondement de colère, renforcer par l’espoir de recevoir une chaussette, l’a armée commandée par Knurlnien le couard s’élança sur leurs ennemis. Les Haumes d’agents chargèrent sans pitié les cavaliers sur sang froid, les archers tirèrent, les lanciers formèrent les phalanges, les maîtres des épées s’élancèrent avec souplesse vers l’ennemi. Les balistes canardèrent les Druchii sans pitié, on entendit les hurlements des Elfes Noirs lorsque les gardes fantômes surgirent de l’Ombre. Comme à son habitude, Knurlnien resta à l’arrière « pour planifier une stratégie ». Mais tous savait qu’il n’avait son grade qu’à cause de sa naissance, et qu’il n’y avait pas pire stratège que lui dans tout Ulthuan, voir dans le monde entier. De son emplacement, il pouvait voir toute la bataille. Devant lui, des escarmouches entre lancier Haut Elfes et lanciers Elfes Noirs était d’une violence inouï, malheureusement, les Druchii avaient le dessus. Les archers et les balistes continuaient de canarder l’ennemi sans condition, et ne déploraient aucune perte pour l’instant. Ce qui remonta le morale de notre Couard préféré fut que les Haumes d’argents avait mit les Sang froid en fuite.

Soudain, un long roulement de tambour se fit entendre. Deux hydres ainsi qu’une dizaine de char sortirent de la forêt. Knurlnien le couard hurla :

« Archers, viser les chars, balistes, viser les hydres ! »

Ce fut sa plus grande erreur, car son capitaine avait envoyer les aigles les détruire. Touts les tires des archers, sans exception, touchèrent les aigles au plus grand malheur des Haut Elfes. Knurlnien vit les hydres et les chars ennemis se diriger vers les lanciers. IL fallait réagir vite, il envoya aussitôt toutes ses réserves, soit une dizaines de char à lion et plus de 500 lanciers contrer cette menace. Pour la première fois, Knurlnien prit une bonne décision. Mais sa fierté failli causer sa perte, car un Seigneur ennemi sur dragon noir c’était approcher de lui pour le tuer…… ou le félicité pour sa stupidité quelques instants plus tôt…… nul ne le sais car, au dernier moment, Knurlnien, surnommé le couard, sortit son épée et enfourcha son griffon. Son capitaine, du nom d’Elindar, clairement le plus intelligent des deux, lui hurla d’aller se cacher.

« Idiot, rentre espèce de dévergonder, tu vas te faire tuer, pourquoi il a fallut que je sois sous les ordres d’un telle idiot ! »

Knurlnien, décidé d’avoir son seul moment de gloire, s’envola pour défier cet Elfe sur dragon. Le choc fur plus que violent. Le couard failli se faire désarçonner mais tenu bon. Le choc des épées fut encore plus violent. Il multiplia les feintes, les parades et les coups, mais l’Elfes Noir était un bretteur incomparable. Le Druchii se contenta d’abord d’éviter et de bloquer mais fini par se lasser et passa à l’attaque.


Elindar regardait son stupide général se faire dominer par le Druchii, puis reporta son attention sur la bataille. La situation était complètement différente maintenant, les lanciers avait vaincu les hydres et les chars et maintenant dominaient le détachement de lancier ennemi, tandis que les Haumes, eux, se faisait dominer par les Sangs froids, qui avaient reçu un détachement en renfort. Décidé à détruire les Sangs froids, celui, qui, jusqu’alors était le véritable héro de la bataille, décida de mener son ultime régiment d’Haumes d’argents vers la bataille. Il dit à son second :

« Arthamir, prévient nos cavaliers de se préparer à charger. »

Derrière lui, le dernier régiment en réserve se mit en rangs. Elindar leva son épée, les cavaliers brandirent leur lance, le porte bannière fit voler l’étendard au vent, notre héro cria :

« Charger ! »


Du coté du couard, bien qu’inférieur à son adversaire, il tenait bon. Son armure était bossu à certains endroits, sa cote de maille était couverte de sang, son visage était rempli de coupure. Du coté se son ennemi, la situation était bien différente, il était presque intacte. Mais Knurlnien vit que son adversaire commençait à baisser se garde. Le combat entre le griffon et le dragon était des plus violent. Le dragon poussa un hurlement lorsque le griffon lui creva un œil, tandis que le griffon poussa un gémissement lorsque, en retour, le dragon lui déchira l’épaule. Knurlnien, dans un ultime tentative, planta son épée dans le cœur de son ennemi, le Druchii poussa un gémissement, mais réussi à planter son épée dans le ventre du couard. Les deux généraux tombèrent de leur monture, qui continuèrent à s’entre tuer.



Elindar vit les Sangs froids prendre la fuite. D’ailleurs, tout les Druchiis présent prenait la fuite, il entendit un cavalier hurler :

« Dalakh est mort ! »

C’était donc sa le nom du mystérieux cavalier sur dragon…… Il se retourna, et vit Knurlnien ainsi que « Dalakh » allonger sur l’herbe, tandis que les deux montures s’affrontaient encore.

« Le général Knurlnien est toujours en vie ! »

C’était Arthamir qui venait de crier cela, il c’était approcher des cadavres tandis que son capitaine pensait.

« Qu’on le transporte à l’infirmerie ! »

Le seigneur Knurlnien fut hospitalisé durant trois mois.

Ainsi s’acheva la bataille du col des griffons.


On ignore le nombre de perte que subirent les Druchii, mais on sait que plus de la moitié fuirent lors de la mort de leur général. Le trois quart des Haut Elfes périrent dans la bataille.
Le général Knurlnien reçu quelques honneurs, mais ses décisions hasardeuses lui coûtèrent son grade de général, tandis qu’Elindar, pour sa bravoure, reçu le grade de Général. Le seigneur Llomarin, plein de bonté, accorda au seigneur Knurlnien, si le couard, le fief du col des griffons, pour lui rappeler cette bataille qui lui a coûté ses étoiles de général.

Ecrit par le scribe Elrondbest,
Pour le général Elindar.


===Fin===

Héhé XD

Toute ressemblance avec des pseudo ayant existé serait totalement fortuite. XD
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Elindar
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyDim 3 Avr 2011 - 17:21

Knurlnien descendait la ruelle sombre avec hâte, se retournant régulièrement pour être sur de ne pas être suivi. Sa capuche sur sa tête, engoncé dans sa cape, il faisait tout pour passer inaperçu, pour ne pas être reconnu. Car pour quelqu’un de son rang, être trouvé dans un tel quartier d’Anlec n’était pas conseillé. Depuis que le prince Malékith avait commencé à pourchasser les adorateurs de Slaanesh, tout le culte du Plaisir était obligé de se terrer, de se réunir secrètement.

Cette atmosphère le répugnait, lui qui était habitué aux luxes que son ascendance noble lui offrait, mais cet appel, cette promesse de plaisirs à nuls autres pareils, le poussait à braver l’interdit et à passer dans ces quartiers populaires, dont les habitants ne méritaient même pas le nom d’elfes à ces yeux. Où était le grand peuple victorieux des démons dans les êtres vivants ici ? Originaires d’autres royaumes d’Ulthuan, ils étaient faibles à ses yeux, et ne lui inspiraient que du dégout, comme l’agression que l’odeur de gorgonzola d’une chaussette peut avoir à un nez raffiné.

Passant devant une sombre taverne d’où s’échappait une odeur de poularde grillée, il bouscula deux ribaudes qui lui offraient leurs services, dégouté par l’idée qu’elles s’approchent si près de lui. Il aimait le plaisir, le vrai, et non le pale simulacre que ces déchets pouvaient lui offrir. S’il avait eu le temps, il se serait arrêté pour leur arracher les yeux à la petite cuillère, et les moigner afin que leurs mains impies ne puissent plus commettre d’actes si bas.

Mais cette idée lui passa très vite, lorsqu’il aperçu enfin sa destination. Une simple porte en bois, que rien ne différenciait des autres portes de la rue. Il toqua à la porte, puis attendit, nerveux, en jetant un coup d’œil de droite à gauche, pour s’assurer que tout était calme. Pas une ombre ne bougeait. Soudain, un mouvement. Knurlnien, dans un mouvement aussi brusque que gracieux, avait déjà dégainé son arbalète de main et décoché deux traits acérés dans la direction. Un gémissement, puis plus rien. Il s’approcha, tout en rangeant son arme. Un chat. Un simple chat. Décidément, il se faisait bien trop de soucis. Entre temps, la porte s’était ouverte, et une silhouette l’interpella.

-Qui va là ?
-C’est moi, le patriarche Knurlnien, dit-il en se retournant, et faisant retomber sa capuche afin de se faire reconnaitre.
-Ah, c’est vous maître. Entrez, les autres sont déjà là, ils vous attendent.
-Merci, répondit-il en passant devant son hôte. Et en passant, débarrassez vous de cette dépouille dans la rue, je ne veux aucun élément étrange qui puisse attirer l’attention.
-Bien maître, je fais le nécessaire.

Knurlnien passa la porte et se déplaça directement vers le fond de la salle non éclairée, d’où s’échappait une faible lueur, tamisée par des rideaux peu épais. Il attendit un moment, le temps de contempler cette sale vulgaire, aux murs de pierre mal taillée et aux meubles simples, sans décoration. Quelques documents étaient stockés dans des archives, donnant à cet endroit un air d’arrière boutique. Un nouvel endroit pour lui, car pour éviter tout soupçon, ils changeaient régulièrement de lieu de rendez vous.

L’autre elfe revint, poussa une lourde armoire et dégagea un escalier en colimaçon, qui descendait vers les entrailles de la terre, faiblement éclairé par des boules d’énergie en lévitation. Knurlnien s’arrêta un instant, puis s’engagea dans cette voie sombre. Il entendit la lourde armoire grincer lorsqu’elle fut remise en place, puis plus rien, le silence, hormis le bruit de ses pas. Il continua à descendre, mais s’inquiétait de plus en plus, car leurs réunions étaient souvent quelques peu bruyantes, et ce silence de mort ne présageait rien de bon. La descente lui semblait interminable, au fur et à mesure que les marches défilaient. Puis une lueur apparue, grandissant au fur et à mesure qu’il descendait. Il se retrouva finalement face à une ouverture, mais quelle ouverture ! L’espace semblait se contorsionner en cet endroit, un mélange de couleurs se mêlait et s’entremêlait, et tout cela dans un silence assourdissant. Cette forme opaque lui barrait le chemin, et dans sa tête, une seule pensée s’imposait : entrer dedans, ne faire qu’un avec. Il n’arrivait plus à penser, mais il ne voulait qu’une chose : avancer vers cette chose si étrange, qu’il ne connaissait pas. Il fit un premier pas, puis un second. Sans s’en rendre compte, un sourire béat de satisfaction s’était fixé sur son visage, et il continuait à avancer.

Puis d’un coup, le contact. Toute la réalité autour de lui s’estompa, dans un tourbillon de formes et de couleurs. Il n’avait plus conscience de lui-même, mais il ressentait une unique chose : un plaisir infini. Tous ses soucis avaient disparu d’un coup. Aucune pensée pour la crise financière qui menace ses rentes, ni pour ce cauchemar où il porte une moustache, comme un sale nain, et où il est assis dans un engin horrible que les gens autour de lui appellent tractopelle. Son âme flottant dans cette extase, il n’a plus conscience de rien, jusqu’au moment où tout se fige, et qu’un visage apparaît. Un visage d’une pureté et d’une finesse inégalables, la beauté incarnée. Homme ou femme, il ne le sait, car tout ce qu’il ressent à ce moment est un amour profond, total, envers ce visage. Il donnerait tout pour vivre éternellement de ce visage, pour le contempler pour les siècles des siècles. Slaanesh. Le Dieu. Son Dieu.

Combien de temps dura cette extase, il l’ignore, mais d’un coup, il se retrouva sur un sol de pierre, face contre terre, tremblant et trempé de sueur. Il n’arrivait pas à ouvrir les yeux, ne le voulait pas, de peur de perdre cette vision si parfaite. Il tentait de se concentrer dessus, mais peu à peu, elle s’évaporait. Des larmes se mirent à couler de ses yeux, et peu à peu, il reprit conscience de la réalité. Et entendit son nom, répété à plusieurs reprises. Tout d’abord venant de loin, mais au fur et à mesure, il gagnait en clarté.

Relevant la tête, il s’aperçu qu’un demi cercle de membres du Culte du Plaisir le fixaient. Se relevant, il les regarda, ne sachant pas quoi dire.

Une elfe pris la parole. La prêtresse Nadhya, gardienne du Temple de l’Eau Bleue. Son grade officiel. Et surtout la grande prêtresse du Culte du Plaisir à Anlec depuis que Dame Morathi avait été incarcérée.

-Vous voila enfin, seigneur Knurlnien. J’espère que vous avez apprécié votre petit « voyage » pour nous rejoindre.


Knurlnien pris le temps de contempler l’assemblée, et s’aperçu qu’ils étaient en comité restreint, uniquement les membres les plus influents du culte. Il n’eu pas le temps de répondre à la question, car Nadhya repris la parole.

-Notre dieu vénéré vous accordé ce moment, car il estime que vous êtes digne d’avancer plus loin dans son culte. Ceci n’était qu’un
aperçu des infinis plaisirs qu’il pourra vous procurer. Le voulez vous ?


Knurlnien n’avait pas l’habitude de dire oui sans réfléchir et négocier, et une part de lui-même lui disait de se méfier. Néanmoins, un son sortis de sa bouche :

-Oui, je le veux.
-Bien, repris Nadhya. Notre (Le) Maître à tous a été bon en vous offrant ce moment. Afin de sceller ce pacte et cette nouvelle étape avec vous, il vous demande un sacrifice, y êtes vous disposé ?

Encore une fois, sa réponse fut immédiate :

-Oui.
- Emmenez-le.

Deux individus, qu’il n’avait pour l’instant pas remarqués, quittèrent la salle et disparurent de sa vue. Un sourire était apparu sur le visage de Nadhya. Knurlnien n’avait pas eu le temps de réfléchir à sa situation que Dalakh, son propre fils, était amené, ligoté et bâillonné.

-Tue le !, ordonna Nadhya.

Knurlnien fut terrorisé par un tel ordre, mais peu à peu, sa terreur disparu, remplacée par ce visage exquis qu’il avait aperçu juste avant. Il croisa le regard de son fils où se lisaient un appel à la pitié, et surtout l’horreur, mais il ne le remarqua pas. Déjà, il avait dégainé sa lame et s’avançait vers lui.
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MessageSujet: Re: [Participations] Concours de récits   [Participations] Concours de récits EmptyMar 5 Avr 2011 - 0:40

Mouahaha, je m'aime XD



Le dîner d'humains



Knurlnien frappa à la porte.
Il n’eut pas à attendre longtemps avant qu’un de ses semblables, un grand elfe dans une riche tenue de marchand bleue et or, ne vienne lui ouvrir la porte. D’un geste, Knurlnien pria l’individu qui le suivait d’entrer. Il s’agissait d’un humain plutôt gras, à l’étroit dans des habits de riche paysan d’une laideur extrême, même pour un humain, caractérisés par leur couleur fécale. Un sourire benêt déformait son visage bouffi.
Non, décidément, Knurlnien n’arrivait pas à s’habituer à la grossièreté du personnage. Et tant mieux, cela signifiait qu’il avait judicieusement choisi.
En entendant, l’intéressé ne se fit pas prier et s’engouffra dans l’encadrement de la porte, non sans lancer un candide « Salut ! » à l’elfe qui leur avait ouvert. Les deux fils d’Ulthuan échangèrent discrètement un regard complice avant de mener l’humain vers la salle à manger, où avait lieu le fameux… repas.
Une large table ronde trônait au milieu de la pièce, autour de laquelle ripaillait une assemblée bien intrigante. A côté de deux elfes richement vêtus qui appartenaient à la même classe sociale que Knurlnien, juraient trois individus de race humaine.
Le premier, très jeune, portait une longue robe couleur améthyste pour seul habit. Il avait une allure particulièrement négligée, avec des cheveux mal peignés et une acné sévère. Le second, un homme aux long cheveux blonds et d’une musculature puissante, était torse nu et avait un immense marteau accroché dans le dos. Le troisième, quant à lui, était engoncé dans un barda métallique qui devait sans doute passé pour une armure dans les standards humains, bien que son heaume avait tout simplement l’air d’un seau percé en fer.
Les trois types avaient toutefois un point commun : ils étaient tous en train de se beurrer et de dévorer, tout cela au frais de la princesse, puisque ce soir, ils étaient les hôtes des marchants elfique. Knurlnien présenta rapidement son invité à la tablée, sous l’étiquette de « fier propriétaire terrien de la région ». En retour, il apprit qu’il avait devant lui un débutant dans la pratique des arcanes, un jeune aventurier et un noble chevalier d’une contrée nommée Bretonnie. A n’en pas douter, cette description était fortement flatteuse, et il ne tarderait pas à voir par lui-même ce qu’il en était réellement.

Dès que tout le monde fut assis, la conversation alla bon train. Celui qui avait été présenté comme un élève sorcier fut le premier à être… cuisiner.
- Ainsi donc Harry, lança Aelar, vous apprenez la magie ?
- Tout à fait, j’en suis actuellement à ma troisième année d’étude à Pouledard.
- Pouledard, qu’est-ce donc que cela ? C’est un cirque de Marienburg ? continua l’elfe.
- Non, non ! C’est une très fameuse école de sorciers, qui se situe au bout du chemin de fer qui part du quai neuf trois quart.
- Bien sûr, bien sûr, le chemin de fer. Mais dîtes moi, qu’avez-vous appris en trois années ?
- Oh et bien, pleins de choses. Je peux transformer une cuillère en chaussette !
Les elfes éclatèrent de rire.
- Je peux vous le prouver, s’insurgea le jeune humain.
Le dénommé Harry dégaina alors une baguette en bois qu’il agita en bafouillant des mots incompréhensibles.
Pendant plusieurs secondes, rien ne se passa. Puis « l’aventurier » lâcha un énorme rot, qui signalait la reprise du festin pour lui, mais qui fut aussi le signal de départ d’une explosion de rire chez les elfes.
- Et combien de temps devez-vous encore étudier ? demanda Knurlnien lorsque son fou rire eut pris fin.
- Heu… Quatre ans, répondit un Harry tout gêné.
Là encore, ce fut l’hilarité.
- Sept ans d’étude ? gloussa Laerlion. Mais c’est une blague !


***

- Qui est donc cette fameuse Dame que vous dîtes servir ? questionna Knurlnien.
L’homme en armure vida son gobelet avant de répondre.
- La plus pure et la plus noble des dames qui soient. Je suis son chevalier servant, et elle est mon aide la plus précieuse dans la quête du Saint Graal.
- C’est rien qu’une p***, ta gueuse ! éructa l’aventurier.
Le bretonnien fit mine de vouloir corriger l’imprudent, toutefois la vue de la gueule éméchée et du marteau géant de son adversaire le firent changer d’avis.
- Le Saint Graal ? Qu’est-ce donc que cela, mon ami ? demanda Laerlion dans le but de calmer les esprits.
- Le Saint Graal est une sainte relique qui donne la vie éternelle à celui qui boit à son goulot.
Les elfes ricanèrent. Sortant de la bouche d’un tel poivrot, on aurait dit qu’il parlait de quelque bouteille d’alcool fort.
- Et vous savez où elle se trouve, cette sainte relique ?
- Non, mais je suis en quête. Depuis mon arrivée ici, j’ai déjà parcouru nombres d’auberges, pour l’instant sans succès.
- Quelle noble épopée ! s’exclama ironiquement Queltas. Vous vous dîtes chevalier, avez-vous déjà combattu ?
- Bien entendu. J’ai défendu maintes fois la veuve et l’orphelin.
- Ah oui, vraiment ? Pouvez-vous nous conter quelques uns de vos exploits, noble chevalier ?
- Et bien… Une fois, j’ai du aller acheter du gorgonzola pour ma tante, dans une bourgade distante de plusieurs kilomètres…
- Incroyable ! s’émerveilla Aelar. Tous les chevaliers de Bretonie sont-ils aussi nobles et courageux que vous, où bien êtes-vous véritablement un héros pour vos semblables ?
La réponse du chevalier fut inaudible, masquée par les rires cristallins de la gente elfique.

***

- Ainsi donc, vous prétendez être la réincarnation d’un dieu ?
- Ouais, je suis la réincarnation de Sigmar, répondit le dénommé Valten entre deux gorgées de bière.
- Vraiment ? Mais c’est très intéressant, fit Knurlnien. Qu’avez-vous donc de… divin ?
- C’est bien simple, je cogne et j’encaisse plus fort que tout le monde.
- Magnifique ! Est-ce donc cela, être un dieu, dans votre peuple ?
- Ouais, et j’ai faim ! Où sont donc les poulardes ? Et les ribaudes ? Vous ne savez pas faire banquet, vous, les elfes ? Bande de tapettes en collant !
L’homme cracha un gros mollard qui vînt s’écraser au milieu de la table.
- Dîtes donc, mon jeune ami, dit Aelar. Il faut mieux vous regarder, vous n’êtes qu’un barbare, tandis que la supériorité de notre race ne…
Le pauvre Aelar ne put finir sa phrase. Il mangea un énorme poing velu qui l’envoya au tapis dans l’instant.
« Reaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »
Valten rentra dans une rage folle. Son pauvre voisin de gauche, Laerlion, finit la tête dans la table dans un bruit de craquement révulsant.
« J’suis pas un barbare ! »
Harry servit de massue pour rosser à mort Queltas. Le Bretonnien, tentant courageusement de fuir, sans doute pour poursuivre ailleurs sa sainte quête, finit en bouillie sous les coups de marteau. Le paysan, quant à lui, écopa juste d’une baffe, néanmoins assez puissante pour le tuer sur le coup.
Jusque là, Knurlnien avait habilement réussi à se faire oublier en se cachant sous la table, bien qu’il n’ait pu épargner ses couches. Mais maintenant qu’il était le dernier rescapé, Valten reporta son attention sur lui et l’attrapa par le col pour le tirer hors de sa cachette.
L’elfe enchaîna bien toute une série de tentatives diplomatiques pour calmer son agresseur, lui offrant des pièces d’or jusqu’aux plus belles filles de joie de Marienburg en passant par un parachute doré en cas de crise financière, cependant tout ce qu’il reçu en réponse fut un « Ta gueule ! Je vais te moigner !» accompagné de forts postillons.

***

Tripotant distraitement sa moustache, le capitaine Flâme ne pouvait contempler la scène du crime sans grimacer.
Ca, pour sûr, c’était gore. Un type couché dans une flaque de sang, un autre la tête éclatée sur la table, un troisième recouvert d’hématome, encore un autre à la cage thoracique broyée, un cinquième qui avait tellement morflé qu’il ne faisait plus qu’un avec les restes de son armure, un énième dont la tête faisait désormais un angle de 180° par rapport à la normale.
Le plus atroce, c’était toutefois le dernier, un elfe, qui avait été préalablement moigné avant d’être tout bonnement planté sur le dessus de la table à l’aide d’une dague. Le malheureux semblait s’être vidé de tout son sang, qui était maintenant répandu un peu partout dans la salle.
Par pure forme, les hommes du capitaine cherchaient parmi ce bain de sang d’éventuels indices, tandis qu’à ses côtés, un grand gus en tenue de prêtre regardait comme lui l’étendue du massacre.
- Magnifique ! finit par dire l’homme d’église.
- C’est vrai qu’c’est efficace, Messer Huss, renchérit l’officier.
- Oui, c’est admirable. Une frénésie meurtrière incomparable et surtout, reconnaissable entre mille. C’est bien mon homme, capitaine, pas de doute la dessus.
- Content que vous ayez r’trouvé sa trace, Messer.
- Par contre, vous comprendrez que vous ne pouvez poursuivre ce gars là en justice. Il est à moi, il me le faut. C’est à coup sûr la réincarnation d’Heidenhammer. Avec lui, on va roxxer sévère le cul à Archaon et ses drilles.
- Z’inquiétez pas, Messer. D’façons, y a pas grand chose à lui reprocher, à vot’ type. Personne va v’nir pleurer pour que’ques elfes et deux trois pecnos. Je peux déjà vous dire les conclusions d’mon rapport : c’tait qu’un dîner entre amis qu’a mal tourné.
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