Note de l'auteur: Il est bien évident que tout ce que j’expose ici n’est que spéculation. Le maître de Har Ganeth ayant refusé de me donner des cours.Le draïch :I-Présentation.Le draïch, arme elfe noire par excellence, est l’arme typique des exécuteurs. La première chose à faire quand on considère une arme de ce type est de remarquer sa grande taille. Poignée comprise, elle est un peut plus longue que l’elfe qui la porte et mesure donc entre 1,80 et 1,90 mètre. La lame elle-même dépassant les 1m30, ce qui est considérable. Ajoutez à cela la largeur de la lame et vous obtiendrez quelque chose de lourd, de très lourd. Un draïch elfe noir est fait d’acier et sa taille immense lui donne un poids tel que l’elfe qui doit le manier doit être très fort physiquement. L’art de l’exécuteur est donc un art très physique, demandant une force et une endurance que peut d’humains peuvent espérer avoir. Ensuite, en étudiant de plus près la lame, nous pouvons constater qu’elle n’a qu’un seul tranchant et se termine en une pointe courbe. De plus on peut remarquer la présence d’une autre pointe orientée vers le bas située un peut avant l’extrémité de la lame. Cette pointe à deux fonctions. La première est de percer les armures et ainsi les fragiliser à l’impact de la lame. La deuxième est d’empêcher la lame ou le corps de la victime de glisser le long du tranchant et ainsi d’échapper à la pression due au poids de l’arme.
II-Les positions de garde.Ce qu’il faut savoir avant même de commencer à apprendre les positions de base, c’est que la position du corps est la clef de tout. Pour une arme aussi lourde que le Draïch, il faut être bien campé sur ses jambes, le dos droit et maintenir sa garde avec les muscles de ses bras bloqués. Même ainsi cependant, l’arme est si lourde que la position ne peut être gardé bien longtemps. On l’adopte donc un peu avant que les corps à corps commencent. Pour une arme de ce type ont peut recenser trois positions de garde principales, photos à l’appuis.
a)La garde basseC’est celle du champion exécuteur, remarquez que cette garde est épuisante mais souvent choisie par les débutants pour tenir l’ennemis à distance, cependant il faut une force physique supérieure à la moyenne pour la maintenir, elle sert aux feintes et aux mouvements de piques (j’y reviendrait plus tard).
B) La garde médiane. Comme son nom l’indique, cette garde est la garde moyenne, le compromis entre l’épuisante garde basse et la garde haute, cette garde est très défensive et est surtout utile quand l’ennemis est à moins d’un mètre de l’exécuteur. Elle est utile pour repousser l’adversaire par un mouvement de poussée (que j’aborderais plus tard) une fois l’adversaire repoussé, on réadopte une garde haute ou on enchaîne sur un coup retourné (tout les détails des coups serons dans un prochain article).
c) La garde hauteAppelée au moyen âge "Garde du Faucon", cette garde se caractérise par un épuisant lever de l’arme au dessus de la tête. C’est la garde offensive par excellence et elle permet de projeter un coup droit combinant la force du combattant et le poids non négligeable de l’arme. Les comptes anciens disaient qu’un tel coup porté par un homme fort peut couper en deux un cavalier en armure et son cheval. Sans avoir besoin de faire autant, un coup porté à partir de cette garde avec un draïch peut aisément disloquer une armure et les os de l’homme se trouvant à l’intérieur. Elle n’est par contre que peu utile à la défense car le corps n’est plus protégé par la lame de l’épée. Il est cependant possible de parer un coup avec cette garde en retournant sa lame (j’expliquerais comment plus tard).
III-Les coups de baseComme son nom l’indique, ce chapitre va traiter des coups que l’on peut considérer comme simple avec un draïch. La liste non exhaustive de ces coups de base peut se voir répartie en trois catégories : Les coups de piques, les coups droits et les coups physiques.
a)Les coups de piques.Ces attaques ne sont pas très techniques en elles-mêmes, mais elles requièrent une grande force physique et une bonne précision, notamment contre les ennemis en armure. Ils sont le plus fréquemment utilisés en garde basse, car c’est à se moment que le draïch est le mieux placé. Pour effectuer ce coup, il convient de se placer de profil face à l’adversaire, de préférence en garde basse. Ensuite il faut propulser le draïch à la force des bras. Un peu comme un bélier pour empaler l’adversaire sur sa pointe. La cible du coup étant le ventre de l’adversaire, en dessous de la cage thoracique et en remontant vers le haut. Bien que simple en apparence, ce mouvement peut être inefficace si il est mal exécuté. Il faut ce rendre compte que tout le corps travaille, et non seulement les bras. Le bassin doit accompagner le mouvement pour lui offrir une poussée supplémentaire lors de l’impact. De plus il faut viser avec précision. Car le poids de l’arme risque de faire dévier la pointe. De plus si l’adversaire porte une armure ce coup sera d’autant plus difficile à placer car la forme bombée des armures classique risque de faire glisser la pointe, perdant ainsi toute la force du coup. Il faut frapper soit un défaut de l’armure soit exactement à la perpendiculaire de la lame. Cependant, si il est maîtrisé, cette attaque peut percer une armure grâce à l’inertie du coup, voir empaler l’adversaire. Elle est aussi pratique pour maintenir sa cible à distance ou terminer un enchaînement.
La variante la plus fameuse du coup en pique est la feinte. Au lieu de se contenter d’un simple mouvement de bélier, il faut fléchir la jambe à l’avant et tendre les bras au maximum, tout en maintenant une poussée vers l’avant grâce à la jambe arrière. Le corps exécutera alors une brusque descente vers l’avant, ce qui est extrêmement déstabilisant pour l’adversaire. De plus, la lame elle effectuera une montée de bas en haut, ce qui combiné à l’inertie de la lame peut transpercer l’adversaire comme si il s’était agi d’une feuille de papier. Ce mouvement, bien que n’étant qu’une variante est bien plus complexe à réaliser.
B) Les coups droits Ce type d'attaque en apparence simple requiers une grande maîtrise ne serais-ce que pour soulever la lame. Il faut tout d’abord passer en garde haute, ensuite abaisser la lame dans un grand arc de cercle en ajoutant la force des bras à l’inertie de la lame. La force de l’impact est de même acabit que celle des grandes épées médiévales, craintes à juste titre pour pouvoir trancher en deux un cavalier en armure et son cheval. Cependant, porter un tel coup est très difficile par sa lenteur. La lame doit être levée avec célérité et abattue avant que l’adversaire ne puisse esquiver. Leur capacité à exécuter une action aussi délicate est la marque de la maîtrise des exécuteurs. Le point à viser est l’épaule ou le crâne. Sans ce soucier de l’armure car elle seras disloquée. La force du coup sera suffisante pour mettre l’adversaire hors d’état de nuire.
L’une des façons de rendre ce coup encore plus meurtrier est le moulinet. Au moment ou le coup est effectué, aux prix d’un grand effort physique, l’arme peut être promptement remontée pour frapper à nouveau. En enchaînant ainsi les coups, un moulinet sera formé, comptant sur l’inertie pour conserver toute sa force. Ainsi, si le premier coup est esquivé, l’adversaire sera débordé par la vitesse des attaques.
[Auteur: A Dark Soul]